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Oeuvre : Précisions - Machine à mâter ; Maquette de machine | Les collections du musée | Musée national de la Marine |
Numéro d'inventaire :
13 PA 11
Création / Exécution :
auteur : Atelier de modèles des arsenaux
date de création : 1ère moitié 18e siècle
Notes sur les réalisations :
Serait de la fin du 18e siècle selon Jacques Gay (information à vérifier)
Dénomination :
Machine à mâter
Maquette de machine
Domaine(s) :
Description :
Cette maquette est un objet historique rare. Contrairement aux machines du même type installées sur un quai, celle-ci représente une machine à mâter flottante en usage à l’arsenal de Toulon au XVIIIe siècle et construite à partir du vaisseau de 50 canons l’Entreprenant (construit à Brest en 1678, reconstruit à Toulon en 1702).
Elle a appartenu à Duhamel du Monceau, homme des Lumières et membre de l’Académie des sciences, dont la collection offerte au roi Louis XV est à l’origine des collections du musée de la Marine.
La machine à mâter est ici représentée à l’arrêt, à vide, sans le bas-mât qu’elle servait à soulever, afin de l’implanter dans la coque du navire en construction. Les bas-mâts qui servent de base aux mâts constitués de plusieurs tronçons, étaient implantés profondément dans le navire à travers les ouvertures prévues, jusqu’au fond de cale, une fois la coque achevée et lancée.
L’opération du mâtage était complexe. Il fallait en effet soulever une masse énorme -un bas-mât mesurait 1 mètre de diamètre pour 35 mètres de long- puis la placer exactement à la verticale et la faire descendre délicatement dans la coque du navire. Une erreur, ou la rupture d’un cordage, et c’était l’accident.
Une machine à mâter est donc essentiellement une machine de levage constituée de mâts et de poulies qui forment le palan. La force d’entraînement est transmise par deux grandes roues visibles à la base : l’une rouge, l’autre noire. Elles étaient actionnées par des hommes qui marchaient à l’intérieur, très souvent des bagnards.
Elle a appartenu à Duhamel du Monceau, homme des Lumières et membre de l’Académie des sciences, dont la collection offerte au roi Louis XV est à l’origine des collections du musée de la Marine.
La machine à mâter est ici représentée à l’arrêt, à vide, sans le bas-mât qu’elle servait à soulever, afin de l’implanter dans la coque du navire en construction. Les bas-mâts qui servent de base aux mâts constitués de plusieurs tronçons, étaient implantés profondément dans le navire à travers les ouvertures prévues, jusqu’au fond de cale, une fois la coque achevée et lancée.
L’opération du mâtage était complexe. Il fallait en effet soulever une masse énorme -un bas-mât mesurait 1 mètre de diamètre pour 35 mètres de long- puis la placer exactement à la verticale et la faire descendre délicatement dans la coque du navire. Une erreur, ou la rupture d’un cordage, et c’était l’accident.
Une machine à mâter est donc essentiellement une machine de levage constituée de mâts et de poulies qui forment le palan. La force d’entraînement est transmise par deux grandes roues visibles à la base : l’une rouge, l’autre noire. Elles étaient actionnées par des hommes qui marchaient à l’intérieur, très souvent des bagnards.
Matières et techniques :
bois
chanvre (cordage)
Mesures :
H. 100 cm, l. 55 cm, L. 105 cm
Marques et inscriptions :
inscription concernant la représentation (à la poupe)
L'Entreprenant
Statut(s) juridique(s) :
cession à titre gratuit
Ancienne(s) appartenance(s) :
Expositions :
1998, 250e anniversaire, MnM Paris
Quand :
1ère moitié 18e siècle