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Oeuvre : Précisions - Plongeur à nu, muni du Régulateur, système Denayrouze | Les collections du musée | Musée national de la Marine |



Numéro d'inventaire:
2011.26.1
Création / Exécution:
photographe : Lemercier & Cie
lieu de création : Paris
date de création : 1870 (?)
Titre:
Plongeur à nu, muni du Régulateur, système Denayrouze
Domaine(s):
Description:
L'homme photographié ici en atelier présente plusieurs éléments de l'invention déterminante pour le scaphandre autonome. Debout de trois-quart, il porte un pince-nez, l'embout buccal en caoutchouc, le réservoir-régulateur sur son dos, un couteau accroché à sa ceinture ainsi que des souliers lestés par des semelles de plomb. Bien que relié à une pompe, le scaphandrier pouvait bénéficier grâce au réservoir d'une autonomie d'environ 20 minutes. Le plongeur est dit « à nu » car il ne porte ni casque, combinaison en caoutchouc.
En 1862, Benoît Rouquayrol (1826-1875) dépose un brevet de pince-nez et d'embout buccal en caoutchouc fixé sur un bec métallique. Ce dernier sera décisif pour l'invention - deux ans plus tard - du scaphandre autonome.
Les travaux conjoints de l'ingénieur des mines Rouquayrol, et du lieutenant de vaisseau Denayrouze (1837-1883) sur un scaphandre étanche et performant aboutissent à plusieurs brevets en 1864 pour l'appareil-plongeur. La Marine se porte acquéreur de l'appareil « Rouquayrol-Denayrouze » en 1865. La commission du port de Cherbourg, chargée d'expérimentée l'appareil-plongeur écrit dans son rapport « Les avantages de l'appareil Rouquayrol-Denayrouze sont de deux espèces : les uns intéressent directement la sécurité, le bien-être des plongeurs et la facilité des travaux sous-marins ; les autres proviennent de la rapidité avec laquelle cet appareil peut-être mis en service et la modicité relative de son prix ». Les deux inventeurs reçoivent en 1867 une médaille d'or à l'exposition universelle de Paris. L'appareil-plongeur sera vendu avec succès à plusieurs marines étrangères mais également à des industries hydrauliques. L'invention est vulgarisée par la presse de l'époque, et Jules Verne s'en inspire lors de la rédaction de 20 000 lieues sous les mers.
En 1862, Benoît Rouquayrol (1826-1875) dépose un brevet de pince-nez et d'embout buccal en caoutchouc fixé sur un bec métallique. Ce dernier sera décisif pour l'invention - deux ans plus tard - du scaphandre autonome.
Les travaux conjoints de l'ingénieur des mines Rouquayrol, et du lieutenant de vaisseau Denayrouze (1837-1883) sur un scaphandre étanche et performant aboutissent à plusieurs brevets en 1864 pour l'appareil-plongeur. La Marine se porte acquéreur de l'appareil « Rouquayrol-Denayrouze » en 1865. La commission du port de Cherbourg, chargée d'expérimentée l'appareil-plongeur écrit dans son rapport « Les avantages de l'appareil Rouquayrol-Denayrouze sont de deux espèces : les uns intéressent directement la sécurité, le bien-être des plongeurs et la facilité des travaux sous-marins ; les autres proviennent de la rapidité avec laquelle cet appareil peut-être mis en service et la modicité relative de son prix ». Les deux inventeurs reçoivent en 1867 une médaille d'or à l'exposition universelle de Paris. L'appareil-plongeur sera vendu avec succès à plusieurs marines étrangères mais également à des industries hydrauliques. L'invention est vulgarisée par la presse de l'époque, et Jules Verne s'en inspire lors de la rédaction de 20 000 lieues sous les mers.
Matières et techniques:
procédé photomécanique
Mesures:
H. 22,9 cm, l. 15 cm (support secondaire)
Marques et inscriptions:
signature (bas gauche)
Impression sur le support secondaire
Photo Lemercier et Cie
légende (bas milieu)
Impression sur le support secondaire
inscription concernant la représentation (bas)
mention dans le tirage
Denayrouze / Boulevard Voltaire 3 / Paris
Statut(s) juridique(s):
propriété de l'Etat ; achat par préemption ; Musée national de la Marine
Date de l'acte d'acquisition:
18/06/2011
Ancienne(s) appartenance(s):
Quoi:
Quand:
1870 (?)
Où: